Le racisme n’existe pas ! L’un des principaux problèmes de ce que l’on nomme le racisme, c’est de remettre sur la table et à tout bout de champ un concept déformé.
Dire que l’humanité souffre du racisme revient à dire que l’on souffre de la fièvre alors que l’on a la grippe !
Le racisme, la xénophobie, la discrimination ne sont que des extensions inéluctables à la propension de l’homme à la violence et au conflit.
Ce n’est pas le racisme qui créé la violence mais bien l’inverse. La violence a besoin d’un alibi pour se déchainer, et quoi de plus flagrant qu’une différence de couleur de peau, de culture ?
Si au début des années 40, le petit teigneux à la moustache ridicule avait réussi son coup, nous serions en train de nous battre entre grands blonds aux yeux bleus, sauf qu'il y aurait ceux qui ont les yeux bleus clairs contre ceux qui ont les yeux bleus foncés !
Regardez à la sortie de nos stades de foots, les affrontements entre bandes de supporteurs. Il y a les bleus contre les rouges, pourtant sous les maillots, souvent la même proportion de blacks blancs beurs. Même quand la différence ne peut plus jouer, on en créé une autre. Que dire des jeunes qui se battent sous prétexte d’appartenance au village voisin ? Les conflits ethniques en Afrique, souvenir des tributs rivales. Il y a-t-il à proprement parlé de différences de races ? Des exemples comme ceux-là, il y en a des milliers. L’homme se créé un référentiel de groupe ou de communauté ou de race (c’est juste une question d’échelle) et il va taper sur ceux d’en face.
Le racisme est non seulement une erreur de diagnostic, mais c’est devenu un enfumage à des fins politiques.
Je vous invite à découvrir une petite conférence sur le problème de la violence par Gary Slutkin